• Quand j'étais gamine, j'étais "baignée" dans la musique: ça allait de Richard Cléderman à Johnny Hallyday ("Que je t'aime", je l'ai entendue, celle-là!) en passant par la Compagnie Créole (j'ai a-do-ré!) ou encore Culture Club... bref, ç'a été très tôt un vecteur de joie et d'émotions fortes pour moi. Je n'ai jamais eu l'envie, pour autant, de savoir en jouer, mais de la laisser jouer avec moi suffisait amplement à mon bonheur!
    Voilà pourquoi "l'entrée" de Michael Jackson, l'artiste, dans ma vie, ne fut pas anodine! Et pourquoi il était important que je lui rende hommage, ici comme ailleurs, ainsi comme par d'autres moyens, mais toujours par amour.

     



    C'est aussi l'occasion de souligner l'importance qu'ont, pour moi, tous ceux qui composent ma famille, et qui m'ont insufflé cet engouement pour la musique. C'est grâce à leurs soins que celle-ci m'a faite vibrer dès mon plus jeune âge, c'est aussi à cause d'eux que je leur rabâche les oreilles avec toutes mes précieuses découvertes en la matière! S'il fut un temps où il valait mieux pour eux fermer les portes (bien que...) à moins d'être assaillis par les notes rageuses de quelques rockeurs énervés,  j'ai appris à modérer mes élans, depuis! Pourtant, cet élan du coeur, je cherche à présent à le déployer pleinement, et c'est pourquoi je réserve cette page afin de remercier tous ceux qui m'ont aidée à m'accomplir (ils n'ont pas fini, notez-bien!), et qui sont bien vivants:

    M'man, P'pa, si vous passez par ici, en espérant que vous n'ayez pas prévu de me faire interner entre temps, je vous suis on ne peut plus reconnaissante de votre soutien! Ne rougissons pas, c'est déjà "su" mais quand même: je vous aime!
    A mes "deux paires" de grands-parents* (vous portez bien ce nom-là) je vous dédie cette page-là où il sera inscrit ad vitam eternam: je vous aime!
    *A ceux qui m'ont passée du Richard Cléderman, je ne vous en veux pas (Ah! Ah!) !
    A mes deux "soeurettes", qui m'aident à rester dans le mouv' et à ne pas vieillir trop vite: je vous aime!
    A mes tatas et tontons qui m'ont inculqué ce que c'est que d'avoir le rythme dans la peau (maintenant moins, mais ne niez pas que vous bougiez pas mal du tout il fut un temps!), merci, je vous aime!
    A mon fils qui, sans m'épargner, me montre pourtant son amour comme personne: je t'aime!
    Et enfin, à ma copine Cathy (ne fais pas semblant de ne pas te reconnaître!) dont les qualités de coeur exemplaires sont, en elles-mêmes, une leçon de vie: je t'aime!
    J'ajouterai un remerciement spécial pour Léa, qui m'a donné l'élan pour raconter tout ceci. Léa Je ne vous connais pas, mais vos écrits m'ont touchée, et j'ai bien  une place pour vous dans mon coeur!


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    "L'amour ne repousse pas la mort. Il se met avec lui, en résonnance, et il rejoue encore la formidable danse de la création."
    Jean-Paul Bourre, "Voyage au centre de la vie, par la mort nous sortons du temps".

    Tous ces événements déroutant m'ont fait penser que mon inconscient m’envoyait peut-être des messages, donc « moi » vers « moi », et je ne peux pas affirmer que ce n’est pas le cas! Pourtant, je n’étais pas disposée à faire d’aussi merveilleux rêves alors que je vivais une période affreuse! En deuil de la famille que j’avais commencée à fonder (ce qui était pour moi le but ultime de ma vie), puis de l’idole de mes jeunes années... mais ce n'est pas l'idole qu'on a tous perdu, cet été 2009, c'est l'homme.


    Même s’il est plus présent que jamais dans l’actualité (donc « à la mode »), je me suis rendue compte qu’il était présent aussi autour de nous… je le sens par plein de jolis « hasards » rapprochés: des rencontres, tout d’abord, comme Gabriel (un homme que j’ai rencontré suite à une panne de voiture et qui a eu la chance de rencontrer Michael)… cette brochure, qu’un témoin de Jéhovah m’a tendue, un jour en ville, dont l’article sur le vitiligo a particulièrement attiré mon attention… s’y ajoutait un autre article sur la musique du cœur, et je ne pouvais pas y voir un hasard anodin. Pas quand, en même temps, je rentre au service d'une Dame âgée dont le chien s'appelle... Jackson!


    Des coeurs, reparlons-en! Ils me sont apparus soudain en pagaille! J'ai commencé par en voir un peu partout... peut-être ont-ils toujours été là, mais peut-être pas!
    Ils se dessinent parfois sur le béton, se cachent sous la forme d'une innocente pierre ou se lovent dans des endroits encore plus insolites (voir quelques photos dans expo)! La plupart du temps, je suis littéralement prise de cours, parce qu'en apercevoir un ou deux, je me dis "Ok, sympa!" mais des dizaines... ça devient forcément du "message", et quel message! quand je vous dis que l'amour, c'est pas du chiqué ! Comme disait notre Alfred (de Musset) national: "On ne badine pas avec l'amour"! Non, on le respecte et on l'honore!

    Dans le même temps, j’avais pris un livre à la bibliothèque. Une vraie fiction, parce que j’avais besoin de m’aérer les idées, surtout par rapport aux difficultés, bien terrestres, que j’avais à affronter et puis aussi pour reprendre mes esprits! J’adore Stephen King, et je sentais que son univers épouvanto-fantastique me permettrait cette évasion dépaysante (en même temps, j'aurais peut-être dû choisir un manuel bien pragmatique)! Il restait un seul King en rayon: « Histoire de Lisey ». Je l’ai pris sans hésiter et, lorsque je l’ai commencé, j’ai été traversée à nouveau d’une multitude d’émotions et de sourires… ce livre raconte l’histoire d’une femme qui vient de perdre son époux, et la façon dont elle cherche à communiquer avec lui, dans cet « ailleurs »  pas si lointain. J’ai résumé vulgairement cette histoire qui, en réalité, est complexe, poétique et extrêmement belle, malgré la part d’ombre toujours présente chez l’auteur.


    Je me suis quand même volontairement plongée dans des fictions qui n'avaient rien à voir, de près ou de loin, avec la mort ou les Anges, histoire de ne pas virer obsessionnelle!
    Mais voilà...

    Petite anecdote:

    Un soir, je m'endors devant la télévision. En me réveillant, je jette un oeil sur le film en cours et j'entends "l'ange blablabla...": le personnage du film était un braqueur surnommé "l'ange"... je zappe sur une autre chaîne et tombe sur l'épisode d"une série américaine. Il débutait tout juste et le titre était inscrit en bas de l'écran: "L'Ange de la mort". Là, je commence à penser "c'est une blague!" Vient l'heure de me coucher et, comme d'habitude, je prends un livre en cours (un livre tout bête, une histoire criminelle) et voilà que l'auteur décrit la jolie boîte (à bijoux ou à musique... je ne sais plus!) d'une demoiselle, ornée d'un Ange bleu... Ah, ça! Aux Anges, je suis forcée d'y croire, à présent!

    Je pense être en droit de croire, également, qu’avec ces émerveillements en chaîne on m’a offert quelque chose de fort à quoi me raccrocher: de l’espoir. De cet espoir, j’ai tiré un grand réconfort. Ce cadeau m'a permis de faire grandir l’Amour en moi, j’ai ouvert mon cœur (jolie expression de Léa) et dès lors, je n'ai plus eu peur de ce qui pourra se présenter devant moi. Ce « on », pour moi, c’est Michael. D'abord parce que ces surprises accumulées coïncident avec son Départ, ensuite parce qu'il est plus présent que jamais dans mon environnement et dans mon coeur.

    Léa est venue me confirmer, par ses récits, qu'il a aujourd'hui la capacité de diffuser l'amour comme il le faisait de son vivant, mais ne me demandez pas comment!


    Tout ce que nous pouvons émettre, dans ces circontances, sont des hypothèses... en général, nous avons des faits et nous en déduisons des hypothèses, pour ensuite, les valider. C'est comme ça que ça marche! Cela-dit, allez expérimenter sur des rêves et des hasards synchrones, vous!

    Avant de m’intéresser au livre de Pierre Jovanovic sur les Ange gardiens, je ne voulais pas en entendre parler (décidément!). L’aspect religieux me déplaisait. Pourtant, ce qui m’arrivait me poussait à me pencher dessus et, finalement, j’ai été séduite par leur manière d’être, à ses Anges, et finalement convaincue par leur puissance!

    En même temps, j’étais déroutée parce que, si je pars du principe que tous ces événements particuliers proviennent de Michael, est-il alors un Ange gardien? A-t-il reçu une sorte de « promotion » en haut lieu ?! Je me suis remémorée d’autres périodes dures de ma vie, sans me souvenir avoir jamais eu un de ces signes qui vous signifie que vous n’êtes pas seul… or, les Anges gardiens sont supposés veiller sur nous depuis notre venue au monde... Je n’ai toujours pas percé ce mystère, comme je n’ai percé qu’un petit bout du Mystère, finalement! Je me sens néanmoins comme un explorateur stupéfait et j’aimerais pouvoir m’écrier, tel Neil Armstrong en son temps, « Ceci est un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité! », bien que la découverte ne m'appartient pas. Je me glisse juste dans l'ouverture, celle vers ce que l'on nomme l'Extraordinaire.


    Les enquêtes sur l’existence d’une vie après la mort ne datent pas d’hier, et j’étais déjà portée à y croire, mais un peu comme Saint Thomas (vous êtes sans doute de ceux-là aussi!), j’avais besoin d'une "bousculade" pour y croire pleinement!

    Ce que je retiens de cette expérience c’est que, d’une façon absolument certaine, j’obtiendrai toutes les réponses à mes questions lorsque, mon heure venue, je passerai de l’autre côté ! Je ne suis pas pressée, mais je n'ai pas le choix: le moment viendra, et en attendant, je compte bien m'instruire et satisfaire ma curiosité! Ca ne veut pas dire que je ne l’appréhende pas, ce Moment! Cependant, je suis également sûre d’une chose, qui me rassure: le pouvoir et la valeur de l’amour.


    C’est en laissant une chance à cet amour, en ouvrant son cœur, que l’on peut laisser pénétrer les attentions d’en haut. C’est ainsi qu’on entrouvre la porte de notre conscience à des choses spirituelles, qui nous dépassent, certes, mais qui s’offrent volontiers à nous, si nous leur consacrons du temps. Il ne s’agit pas de prier du soir au matin, si l’on ne verse pas dans cette religiosité-là! Il suffit d’être sincère et de laisser son cœur s’enivrer.


    Si l’Invisible ne se voit pas (pour la plupart d‘entre nous en tout cas), il se ressent.
    Vous n’osez pas pleurer devant un spectacle qui vous émeut, parce que vous vous exposeriez trop aux regards des autres… ce n’est qu’un exemple, mais il parle à beaucoup d’entre nous. Il ne s’agit pas de se méfier des autres mais de leur prêter attention, ainsi qu’à soi, car l’un n’empêche pas l’autre! Je dirais même que de l’un  découle l’autre. Vous ferez alors de jolies rencontres et serez étonnés de vous trouver tant de points communs avec ces « autres vous».  Vous verrez mieux, parce que votre « sixième sens » se développera!

    Cependant, si les synchronicités ont l’air d’un jeu, elles inspirent avant tout le respect et l’humilité.


    En découvrant Léa, j'ai découvert une femme au cœur d’or et d’une grande sensibilité, mais aussi quelqu'un qui a beaucoup d'humour, et qui ne craint pas de se tourner en dérision. Elle a choisi de tout dévoiler aux autres, avec son livre et avec son blog (
    Magicmichael’s blog , parce que ce qui vient de lui est magique!), mais surtout avec son cœur! Je trouve ça très courageux, et magnifique. Elle n’a pas oublié de quelle espèce elle est, et à tous ces autres qui sont un peu elle, elle fait un super cadeau, duquel il serait idiot de ne pas profiter!


    Il est indéniable que je me sens plus riche aujourd’hui. Riche de belles rencontres, de moments précieux.

    Et Michael dans tout ça?! Et bien Michael savait ! Il distribuait, donnait de l’amour à tour de bras!
    Vous vous dites sûrement « Ok, mais beaucoup de gens sont comme ça! 'Manquerait plus qu’une auréole! »
    Et vous avez entièrement raison! J’ignore si Michael a une auréole au dessus de la tête ou des ailes dans le dos, mais il n’est pas question de le déifier. Il était humain et il était chouette! Seulement, aujourd’hui, il l’est encore, c’est là qu’il se distingue!

    Je me dis souvent, aujourd’hui, que c’est étrange de se sentir si bien suite à la disparition de quelqu’un qu’on aime… c’est même affreux, dit comme ça! Mais ce n’est pas une disparition, finalement, c’est un changement. Un changement qui fait d’un moment de tristesse des moments de bonheur.
    Peut-être demain, je l’espère, de nombreuses personnes oseront témoigner que leur vie a changé, qu’elle s’est embellie à travers ce lien du coeur qui nous connecte à d’autres personnes, même "disparues"!


    La célébrité de Michael a-t-elle une importance, dans cette aventure? Je serais tentée de répondre « non », mais je sens que si, en vérité! J’ai le sentiment (c’est juste un sentiment) qu’il n’aurait pas « trouvé » Léa, ni moi, ni plein d’autres (oui plein, j’en suis sûre!) et que ce Lien n’existerait pas sans notre amour à nous. Or, nous ne l’aimerions pas s’il n’avait pas eu cette renommée planétaire. Nous ne le connaitrions pas, je n’écrirais pas cela, ou alors j’écrirais sur quelqu’un d’autre!

    Je sais que tout ça paraît improbable, voire fou! Léa l'admet également.
    Un soir, nous avons convenu, au téléphone, qu'il paraîtrait burlesque de dire "Michael Jackson est mon Ange gardien!" Elle, comme tous ceux qui lui sont attachés, le nomme seulement Michael, parce qu'on sait qu'on parle de l'homme, pas de la star.

    Je repense souvent au roman de Bernard Werber, « Les thanatonautes », dans lequel l'Au-delà est envisagé comme un nouveau continent
    que des explorateurs aventureux décident de conquérir! Certains passages, mêlant le sérieux du thème au burlesque de quelques scènes, m’ont faite mourir de rire!

    De la même manière, rentrer dans ce monde-là, spirituel, accepter de s'éveiller / s'émerveiller, c’est entrer dans la Joie.


    Ces attentions-surprises me traversent, me bercent, m’enivrent! J’ai envie, pour finir, de reprendre le texte de Louise Attaque « La plume », lorsque Gaëtan Roussel chante « Revenu mon cœur, déposé en sortant ». Il passe la plume à celui qui continuera d’écrire le monde après lui, mais pas sans le cœur, qui restera, qui nous liera, pour toujours.


    Et bien, vous aussi, laissez-vous emporter par votre côté rêveur, laissez-vous émerveiller comme des enfants et, surtout, laissez à ce "parrain" venu d’ailleurs, qui se dévoilera alors, le soin de vous initier aux choses d’en haut, par et pour le coeur!



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    "La vie nous habitue à la mort par le sommeil. La vie nous avertit qu'il existe une autre vie par le rêve"

    Eliphas Lévi, philosophe juif.


    Il est vraiment difficile de "rentrer" dans le rêve d'un autre! Si je note chaque détail sur un calepin à mon réveil, c'est que tout me paraît avoir de l'importance, surtout lorsque ce rêve me reste si clairement en mémoire. Je sais dès lors qu'il s'agit d'un "message" constructif. Ces derniers personnages dont je parle, venus d'une autre époque, d'une autre dimension, ne m'ont rien révélé, sinon leur présence. Derrière la vitrine poussiéreuse du temps et de l'espace que nous connaissons, ils évoluent discrètement.

    L'extrait d'un chant mésopotamien (découverte récente) y fait curieusement écho:

    "Ceux qui y pénètrent (le pays de non-retour) ne reçoivent plus la lumière. La poussière et la terre sont leurs seules nourritures. Ils sont vêtus à la manière des oiseaux. La poussière recouvre tout, les portes et les verrous"


    Evidemment, j'ai très envie de savoir ce que mourir veut dire, si une communication entre les vivants et les morts est possible. Je sais l'existence de professionnels du spiritisme, tables tournantes et autres planches de Oui-ja (ce dernier support m'a intéressée, mais je n'ai pas obtenu de résultats), cela m'intrigue mais ce n'est pas aussi "fort" en émotions que le discours, sans artifice, d'un croyant, de quelque religion que ce soit!


    "En tant que Bouddhiste, j'envisage la mort comme un processus normal, une réalité que j'accepte, aussi longtemps que je demeure dans cette existence terrestre. Sachant que je ne peux y échapper, je ne vois aucune raison de m'inquiéter à son sujet. La mort est, à mes yeux, plutôt un changement de vêtements vieux et usagés, qu'une véritable fin."

    Dixit le Dalaï-Lama (extrait: préface du "Livre tibétain de la vie et de la mort", Sogyal Rinpoché, éd. de la Table Ronde)


    Les philosophes aussi, ont leur mot à dire sur le sujet:


    "Que passe ce qui passe! Les choses passent pour revenir, elles vieillissent pour rajeunir, elles se séparent pour se réunir plus fortement, elles meurent pour devenir plus vivantes."

    Hölderlin.


    J’ai eu d’autres rêves, « parlés », me distillant des sentences au sujet de la planète et de l’Amour qui, tous deux, nécessitent toute notre attention. L’une de ces phrases sonores aurait pu sortir de la bouche de Maître Yoda (n'est-il pas, ce personnage, une réminiscence d'un Maître Bouddhiste dont le rôle est d'initier à la spiritualité?) C’est sérieux et amusant à la fois, génial quoi! Parfois, j’ai entendu de vraies symphonies absolument terribles (dans le bon sens du terme), mais, hélas, trop compliquées à reproduire, d’autant que je ne connais rien à la musique... l'une de ces symphonies avait pour "support" une rue animée, en Afrique noire. J'y voyais les gens allant et venant sous un soleil de plomb, affairés au milieu des animaux nonchalants et de quelques véhicules brinquebalants, soulevant des nuages de poussières grises sur le sol sablonneux de la route! Tant de détails dont, à vrai dire, je ne peux que profiter!

    Ces rêves m'ont fait du bien, et j’en suis ressortie toujours exaltée, mon espoir en l’avenir renforcé. J'ai eu l'impression de voyager, de tournoyer, bref, de m'enivrer!

    Une nuit, Michael était dans mon rêve, puis j’ai entendu « gadamala », juste avant d'ouvrir les paupières. Gadamala?! Ca ne voulait strictement rien dire, ni dans le dico, ni sur internet! J’étais un peu ennuyée, je me disais « j’ai dû mal comprendre, peut-être était-ce Guatémala? » Mais ça n’avait pas plus de sens! Malgré tout, en tapant ce mot sans queue ni tête sur le web (ah, Saint web!), je tombais sur une doctrine indienne.

    Cette doctrine, c'était la deuxième fois en peu de temps que je tombais dessus! Le cheminement de recherche était pourtant différent à chaque fois, alors je m’y suis intéressée (oui, avec moi, il faut insister pour se faire "entendre"!). La première fois, ça me semblait trop ésotérique et je n’avais pas lu, à tort.

    Il s’agit de la doctrine Ayurveda , ou « science de la vie » en indien, qui prône, entre autre, la suprématie de l’esprit sur le corps et sa survie après la mort. Deepak Chopra est la figure emblématique de cette doctrine en occident (je l’ai également appris à ce moment-là), notamment aux Etats Unis où il a bien connu… un certain Michael Jackson!

    Cette science préconise une hygiène de vie particulière afin de se synchroniser avec l’univers*, puisque nous sommes, lui et nous, faits du même "bois".

    *D'ailleurs, sur cette théorie de l'univers en nous et vice-versa, j'en ai découvert un peu plus, depuis... j'y reviendrai peut-être plus loin!

    Je n’ai jamais eu l'hygiène de vie "ayurvedique", et je ne suis pas subitement devenue adepte de cette science, même si je respecte ses préceptes. Je voulais juste avoir des réponses à mes rêves, qui me montraient, comme l’avait pressenti Jung, qu’il y a bien quelque chose après la mort, quelque chose de vivant, dont on peut avoir un aperçu. Ce quelque chose, Michael me le montrait ou, du moins, je le découvrais à travers lui, comme s’il était devenu son message d'amour et de paix dans l'intention de le faire perdurer.

    Alors j’ai décidé d’interpréter « gadamala » comme « God I’m alive » (Dieu je suis vivant), car pour l’instant je n’ai rien de mieux à proposer! Peut-être la transmission d’un monde à l’autre est-elle parfois brouillée… mais ça colle avec ce que j’apprends, avec le chemin que ce rêve, et les autres, m'ont faite emprunter. En même temps, j'apprends aussi "Dieu est le Vivant", ce qui colle tout aussi bien! Petit puzzle deviendra grand!

    Dans mon sommeil encore, un personnage au visage féminin est venu me dire (ou plutôt "faire résonner" en moi), solennellement: « tout ce que tu as entrevu, c’est parce qu’on a bien voulu que tu entrevoies »

    Et ben! Tout ce que je peux répondre, c'est: Merci! Je suis infiniment reconnaissante et c'est, tout d'abord, en écrivant ces lignes que je l'exprime.


    "l'mmortalité de l'âme nous importe si fort, nous touche si profondément qu'il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l'indifférence de savoir ce qu'il en est.(...) Je ne dis pas ceci par le zèle pieux d'une dévotion spirituelle. J'entends, au contraire, qu'on doit avoir ce sentiment par un principe d'intérêt humain."

    Blaise Pascal.

     

    Blog de Léa: Magicmichael's blog

    Un petit mot sur cette photo, qui est sans doute une de mes préférées: je l'ai prise au printemps dernier avec mon portable, alors que j'attendais que l'atelier de danse des petits ouvre ses portes. C'est un cliché spontané, comme ça, parce que je trouvais le ciel très beau ce jour-là. Lorsque j'ai regardé le résultat, j'ai remarqué ces formes autour du soleil, que je ne voyais pas à l'oeil nu (il faut dire que la lumière du soleil est trop violente pour être regardée!) Je suis toujours émue quand je la regarde, parce que je la trouve juste magnifique!


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  • Les rêves les plus exaltants sont chargés d’une émotion qui vous laisse le cœur battant, une fois réveillé! Ceux-là restent ancrés dans votre mémoire, jusqu’au moindre détail, avec un message qu’on sait capital. J’en citerai seulement deux pour illustrer mes propos:

    L’un d’eux me voyais agenouillée, avec mon fils, au pied d’un immense peuplier, (ou bouleau, c’est difficile à dire) dans une « nuit lumineuse ». Les feuilles de l’arbre avaient une couleur dorée, comme si elles étaient éclairées de l’intérieur, et je sentais la force qui émanait de ce végétal. Une force d’une vitalité extrême!

    Puis, une multitude de feuilles se mettaient à se détacher en tournoyant, dans un balai aérien essoufflant (je me sentais moi-même le souffle coupé). Elles filaient dans l’air, venant tout près de nos visages, et la sensation qui en découlait est comparable à celle provoquée par un grand tour de manège! Alors j’ouvrais les bras, ivre de joie, et je criais: « hoooooooouuuuuu! », souhaitant entraîner mon fils dans cette folle danse tourbillonnante! Avant de m’éveiller, le cœur gonflé d’allégresse, j’ai vu un visage en relief sur l’une des feuilles. Elles étaient vivantes!

    J’avais encore envie de crier lorsque je me suis réveillée, et la sensation d’avoir partagé un grand moment!

    Plus tard, je me suis à nouveau rendue sur le net et j’ai tapé instinctivement « danse des feuilles » en image. C’était comme un jeu de piste! L’écran m’a affiché une peinture ainsi intitulée. Elle représentait… des peupliers dorés!

    D’aucun peut supposer que j’avais déjà vu cette peinture avant, mais je ne suis spécialement intéressée, ni par les peintures, ni par les peupliers. Je suis aussi allée voir ce que symbolise le peuplier, justement. Il est funéraire… rien à voir avec la vie présente dans mon rêve, d’accord, mais je l’ai interprété comme un symbole de vie après la mort, parce que c’est bien de vie dont me parlait ce rêve, et parce qu’ensuite, les symboles présents dans mes autres songes me menaient toujours à ce même sujet. Du reste, le bouleau est, lui aussi, un vecteur entre ici et « en haut », jouant un rôle dans l’initiation à l’Au-delà.

     

    Le deuxième songe m’a conduite dans une vaste propriété, où des célébrités diverses et variées semblaient participer activement à une sorte de garden party… il y avait beaucoup de monde, et j’étais en compagnie de plusieurs membres de ma famille, évoluant parmi des stands et de grandes tables de banquet.

    A la recherche d’une chose importante (je ne pourrais la préciser exactement), je m’isolais pour faire le tour de la demeure. Je devais entrer à l’intérieur, mais par où? Il y avait plusieurs possibilités, puis une lucarne, située à ras-de-terre, à moitié dissimulée par une haie de buissons, attirait mon attention. Comme je m’approchais de la fenêtre, elle s’ouvrait, et je découvrais alors une fête « underground », battant son plein en parallèle de la fête officielle.

    Tandis que, dans le jardin, la bonne humeur et la convivialité régnaient au sein du parc verdoyant, dans cette petite salle souterraine s’épanchait une atmosphère glauque. Les participants, surexcités, se révélaient même avoir le teint verdâtre, et je sentais aussitôt que je ne trouverais pas ce que je cherchais là en bas! Par la fenêtre ouverte me parvenaient des rumeurs moqueuses, et dans ce brouhaha inhospitalier, j’entendais clairement prononcer « Michael Jackson ». Je me détournais, ruminant. Pourquoi ces gens-là parlaient-ils de Michael? Que savaient-ils et pourquoi riaient-ils? Agacée, j’ouvrais plusieurs portes sur la façade de la demeure avant de tomber sur une grande salle qui ressemblait enfin à une vraie pièce! C’était un vaste salon ou dominait le blanc immaculé, avec un grand canapé couleur chocolat. Seul un pot à crayons dépareillés, posé sur un comptoir, donnait une touche de désordre. Détail désopilant, cependant, deux poupées à caractères sexuels étaient posées sur le canapé! L’une avait l’allure du chien Pluto et l’autre était une Barbie classique… sauf qu’elle était habillée SM et lui était doté d’une sérieuse « anatomie »! Amusée, j’essayais de les emboîter tous les deux, et ça m’émoustillait même un peu! Une touche primitive dans cet espace épuré…

    Je flânais un peu plus loin, ayant toutefois conscience d’avoir violé l’intimité de quelqu’un en entrant sans y avoir été invitée, mais sans vraiment culpabiliser. Je ne faisais rien de mal parce que j’étais à la recherche de cette « chose » très importante! Alors, je remarquais une grande baie vitrée, ou plutôt une vitrine, parce qu’elle ne semblait pas avoir de porte et, du reste, je n’avais pas l’intention de l’ouvrir, vu que je voyais très bien à travers! Derrière cette vitrine était agencé un salon, très semblable à celui que je venais de voir mais extrêmement poussiéreux, au point que d’impressionnantes toiles d’araignée s’étiraient d’un meuble à l’autre! Ma curiosité commençait à s’éveiller tandis que je scrutais cette salle plongée dans la pénombre. De fait, au fond de la salle, les fenêtres donnant sur l’extérieur étaient condamnées par des planches. De plus, je savais qu’il faisait nuit, à présent, dehors. Voilà pourquoi je fus soudain saisie par l’apparition d’une lueur, pareille à celle du soleil, filtrant par les interstices des planches. Cette lueur s’intensifiait et plongea, pour finir, le vieux et terne salon dans une luminosité extraordinaire! C’est alors que je distinguai des gens, dans cette lumière. De grands personnages, comme sortis tout droit d’une dimension historique appartenant au passé. Ils paraissaient poudrés tant leur teint était blanc, et semblaient vêtus de riches costumes dans des couleurs pastels. Je me contentai de les observer parce qu’ils venaient pour ça, pour s’offrir en spectacle. Le simple spectacle de leur venue. Ils étaient là, impassibles, allant et venant lentement derrière la vitrine, m’observant également. Je me souviens même d’une femme poussant un landau à l’ancienne. Le bleu prédominait dans ce tableau. Il n’y avait aucune animosité chez ces personnages, posés et silencieux. Juste une incroyable prestance et une certaine sagesse…

    Puis, la lumière s’est atténuée pour disparaître, emportant avec elle cette « vision » inespérée.

    Je me suis réveillée avec le sentiment d’avoir reçu un cadeau si précieux, que le sourire ne me quittait pas, y compris dans mon cœur!

    .../...

    crédit photo: Elusive shadow

    Blog de Léa: Magicmichael's blog


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  • Or, c’est bien grâce à ces « fight », grâce à cette « coïncidence » bienvenue, que tout s’est mis en branle, ce soir-là (ou ce matin-là) et que j’ai trouvé la force de m’en sortir!

    Après cet épisode, j’ai ressenti le besoin de coucher sur le papier des tranches de vie concernant Michael, comme un résumé de son passage sur Terre, en insistant sur son côté humain. En un soir, j’ai écrit un texte d’une dizaine de pages, en y insérant des dialogues imaginés. Je ne dirais pas que j’étais sous l’emprise du phénomène d’écriture automatique, plutôt que je me suis sentie investie d'une inspiration fulgurante!

    J’avais besoin d’aide et il me l’avait fournie, d’une manière ou d’une autre. Je me suis engouffrée dans la brèche.

    Ecrire ce texte, tout comme me plonger à nouveau dans sa musique, me permettait de le faire vivre encore, de ne pas perdre le « lien ». Pour chacun de ses fans, il vivra éternellement à travers son art, c’est un fait. Mais ce n’est pas seulement un plaisir égoïste que de se lover dans ce qu’il nous laisse en tant qu’artiste, c’est aussi voir les choses habituelles sous un éclairage différent. Pour ma part, c’était le découvrir, lui, sous un nouveau jour et tout prenait, du coup, une teinte plus claire.

    Tandis que j’entretenais ce lien immortel, je mettais en route un projet: recommencer une vie nouvelle.

    Quelques jours plus tard, je me « ré »-installais chez mes parents, avec mon fils, pleine d’appréhension et d’espoir mêlés.


    Mon fils ne connaissait pas Michael avant que ce dernier ne fasse à nouveau partie de nos vies. De la mienne, surtout, à plein temps! Comme un enfant en bas-âge agit souvent par mimétisme, il partageait volontiers des moments avec moi, devant l’écran, lorsque je visionnais des vidéos sur Michael. Il a adoré, bien sûr! C’était super de partager cette redécouverte avec lui! Son engouement était fort alors que, honnêtement, je ne l’ai pas entraîné. Je lui laissais le loisir de s’y intéresser, ou pas. Si je choisissais de regarder un concert, il restait rivé aux images, de bout en bout, sans éprouver de lassitude, et j’admets que ça me remplissait de joie! Jusqu’au jour où, comme s’il confirmait mon sentiment, ce petit bout de trois ans me dit:  « C’est mon copain, Michael! » J’ai cru fondre! « Bien sûr », lui ai-je répondu. Un peu plus tard, j’ai customisé un de ses T-shirt en y inscrivant cette petite phrase délicieuse!

    Tout ceci était un jardin secret que j’avais bien du mal à extérioriser, de peur de le fragiliser, d’abord, et parce que je me rendais bien compte que c’était dur à croire, même pour moi! Du coup, je n’en parlais pas, mais je le retranscrivais. Cependant, à la différence de Léa, je n’ai pas tenu de journal quotidien où jeter fraîchement les événements. Je laissais mes sentiments couler sur le papier, juste pour garder une trace… mais comme elle, c’était des odes au Merveilleux!


    Je vivais vraiment ça comme une relation amoureuse. C’en est une, mais pas comme une terrestre, pas une « à deux », parce que Michael appartient à de trop nombreux cœurs!

    En dehors des signes (je vais y revenir plus explicitement!), je fantasmais beaucoup, laissant mon imagination (que j'ai fertile, je le reconnais!) vagabonder, notamment à Neverland, que je n'ai, hélas, jamais visité... et me suis demandée, naturellement, si Tout n’était pas pur fantasme, justement! Avais-je tellement de mal à me faire à sa disparition que j’imaginais un lien inexistant? Parce que lorsque je parle de lien, je le conçois à double-sens, soyons clairs!


    Lorsque Léa évoque les chansons de Michael qui « habitent » sa tête aux moments opportuns, c’est aussi ce que j’ai expérimenté au début comme, plus tard après ces événements, ces chansons sur les Anges alors que j’étais en plein « dedans ».

    L’une de ces chansons m’a particulièrement marquée, parce qu’elle ne fait pas partie de mes préférées… je ne l’avais même pas dans mon mp3...

    Je voyais toujours mon ex-conjoint, pour la garde de notre fils, et il revenait sans cesse à la charge, essayant de me ramener auprès de lui. C’était très éprouvant et, comme il était encore dans ses états « difficiles », je le repoussais gentiment, mais ça ne suffisait pas. J’en passais des nuits blanches, à l’idée de le revoir et de subir encore ses assauts interminables! Alors, un matin, je me suis éveillée avec la chanson « Girlfriend », de l’album « Thriller », en tête. Je n’y ai pas fait attention tout de suite, c’était sympa, mais elle s’incrustait au point que j’ai fini par me demander « pourquoi cette chanson? », alors je suis allée consulter la traduction exacte des paroles sur internet, et j’ai compris.

    Je devais signifier à mon ex-conjoint qu'il ne devait pas espérer, pas attendre que je lui donne une seconde chance, sans tourner autour du pot, sans chercher à le préserver, et alors je serais vraiment libre! Ca peut paraître évident pour la plupart d'entre vous qui avez, peut-être, connu une séparation. Cependant c'est tout un art que de se séparer sans pour autant provoquer une "guéguerre", ce que je voulais à tout prix éviter... pour mon fils, bien sûr.


    La nuit, je ressassais beaucoup d’événements, mais je finissais par m'endormir... Et, endormie, je rêvais…

    Les plus beaux songes que je n’aurais jamais… rêvé d’avoir! Il ne s’agit pas de « visites » de Michael, décidé à me révéler les Vérités suprêmes, pas de lui tout le temps et explicitement. Je n’ai rêvé que peu de fois de lui, je veux dire en le voyant clairement. Ce ne sont pas ces rêves-là qui m’ont marquée le plus, parce qu’ils me semblent être l’expression de mon amour pour lui, et son souvenir que je veux préserver.../...

     

    Blog de Léa: Magicmichael's blog


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