• J’ai eu besoin, en intégrant mon nouveau « chez moi » avec mon fils, de poser mes marques, comme des touches inaltérables, l’expression libre de mon ressenti et de ce vers quoi j’aspire.

    L’idée de la princesse et de son crapaud mignon, une affiche que j’ai confectionnée, m’est venue comme pour adoucir notre quotidien. Une douceur assortie d’humour, parce que la princesse, elle pète et rote! Normal…

    C’est moi, je ne suis pas une vraie princesse, mais il y a le côté « conte de fée » vers lequel je veux aller! quant au crapaud, c’est purement affectueux! J’espère qu’Owen ne m’en voudra pas car, de toutes façons, derrière chaque crapaud se cache un prince à venir!

    J’ai le sentiment que Michael a fait de même (presque) avec ses multitudes de portraits le représentant toujours dans de riches apparats, comme dans l’attitude d’un monarque, etc…

    J’ai dit « presque » parce que Lui ne recherchait pas forcément la normalité, et je pense que ces portraits étaient là pour l’encourager, du style « Regarde ce que tu peux devenir! A quoi tu peux ressembler! », c’était un peu sa méthode « Coué » personnelle!

    Lorsqu’on évoque la mégalomanie de Michael, je ne suis pas d’accord, parce que c’était quelqu’un qui visait la perfection tout en se sachant imparfait, et sans être assuré qu’il l’atteindrait un jour!

    Il a eu maintes fois l’occasion d’être fier de lui, mais ses objectifs montaient automatiquement d’un cran: rien n’est acquis! Voilà son vrai moteur, de mon point de vue. Du reste, à quoi bon chercher à atteindre un objectif si l'on est persuadé d’être parfait? Il n’y a plus rien à espérer dans ce cas!

    Je suis, moi aussi, fière de lui. De tout ce qu’il a accompli, non pas au niveau des records mondiaux, mais simplement au niveau humain. Il n’était pas avare de démonstrations d’amour, même si parfois elles s’exprimaient au travers de discours grandiloquents! Discours qui, notons-le bien, ne sont pas restés sans actes, puisqu’il a beaucoup donné de sa personne: œuvres de charités, visites de malades, invitations à son domicile, il a fait vivre son idéal, au plus proche de ce qu’il désirait.

    Bien que ça ne lui ai pas forcément attiré une sympathie unanime, Michael n’a pas failli à ce pourquoi il pensait être venu au monde: faire du bien autour de lui et donner envie aux autres de suivre l’exemple! Faut-il voir là un signe de l’importance qu’il souhaitait se donner, ou tout bonnement les sentiments qu’il éprouvait et qu’il entendait nous faire partager? qui peut lui reprocher de ne pas avoir été sincère?

    Hélas, on oublie trop souvent cet aspect de sa personne, pour ne mettre en avant que le côté sensationnel de sa vie (ses amours, ses spectacles, ses déboires judiciaires…). Pourtant, aujourd’hui, il semblerait que le public soit prêt à lui offrir une seconde chance…et que Lui n’aie pas fini de nous surprendre!

    Aujourd’hui encore, il me donne matière à nourrir cette fierté, pour ce qu’il donne, pour son cœur, invincible! .../...

    crédit photos: Elusive Shadow.

    Blog de Léa: Magicmichael's blog


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  • Notre vie peut être bouleversée maintes fois et dans une infinité de circonstances. La perte d'un être cher est sans doute la pire des circonstances, parce qu'elle nous laisse un lancinant sentiment d'abandon, d'amour perdu, et elle nous renvoie aussi à notre propre fagilité. Nous nous demandons alors à qui ou à quoi s'adresser pour atteindre ces chers disparus que l'on chérit encore. Nous voudrions savoir aussi pourquoi un tel néant nous envahit alors, si brutal, si doulureux et finalement, si injuste! Il n'y a pas pire douleur, je crois, que celle qui nous étreint lorsque nous perdons quelqu'un, parent, enfant, ami, et même "inconnu".

    Cet inconnu qui nous faisait tant rêver et qu'on a l'impression de connaître si intimement. Il nous est si familier que sa perte creuse un grand vide en nous. Vide qu'il faut combler, qu'on essaye de comprendre, qui nous met mal à l'aise parce qu'on le sait déraisonnable. Oui, ce sont ces choses qui parfois nous rattrappent, n'appartiennent à aucune logique mais qu'on sait enracinées profondément dans nos coeurs, et dont la raison nous échappe. Que la Raison ne parvient pas à expliquer.

    Lorsque nos émotions semblent vouloir nous submerger à tel point qu'on lutte contre elles, comme pour garder notre santé mentale intacte, on ne peut s'empêcher de leur chercher une explication rationnelle. Alors, on part en quête de preuves scientifiques, on colle à nos ressentis des préceptes analytiques qu'on va piocher dans des champs d'investigations traitant de l'humain, tels que la Psychologie ou la médecine plus générale. On y apprend comment "faire le deuil" d'un proche ou, au moins, comment gérer au mieux le manque généré par sa disparition. Ce qu'on réalise surtout, c'est qu'il n' y a guère d'autre solution que de s'y résoudre: il n'est plus là, nous si! Et la vie doit se poursuivre quoiqu'il en soit.

    C'est en cherchant une piste vers l'apaisement de mon chagrin que je me suis retrouvée confrontée à ce dont je voulais m'éloigner. Une forme de vie spirituelle. Vouloir tout rationnaliser ne mène pas forcément à un sentiment de sérénité, et ce n'est pas forcément la réponse la plus satisfaisante non plus. Il est important pour moi de garder les pieds sur Terre mais, pour autant, de laisser aussi planer un brin d'esprit dans les nuages! C'est pourquoi je ne rejette pas la part de rêve que peuvent m'apporter la lecture d'un livre fantastique ou la diffusion d'un film sur l'histoire d'elfes et autres personnages de contes (je ne dirai pas "pour enfants", parce qu'ils sont destinés à tous)! Peut-être ces douceurs sont-elles notre échappatoire au réel, peut-être sont-elles, du coup, une soupape de sécurité pour ne pas "craquer", pour supporter la dureté de notre quotidien. Voilà donc les seul "voyages" hors-réel que j'osais me permettre jusqu'à présent: les histoires, la musique.

    Mais peut-être aussi le réel comporte-t-il une part de magie, un versant invisible que l'on soupçonne sans pour autant oser y croire pleinement, de peur de s'investir dans une impasse. De peur d'être déçu et de souffrir, plus encore.

    Pourquoi certaines personnes semblent "habitées" par un esprit disparu et entrent parfois en transe, reproduisant des oeuvres d'un lointain passé? Pourquoi le chien du voisin, réfugié dans sa niche, a-t-il hurlé à la mort lorsque son maître a rendu l'âme? Pourquoi le corps de pieux défunts refuse-t-il de se soumettre aux lois (nos lois) de la biologie la plus élémentaire? Pourquoi a-t-on su intuitivement qu'il ne fallait pas monter dans cet avion qui s'est écrasé en vol?

    Autant de questions, et bien d'autres, se posent ou évitent de se poser, selon notre bon vouloir, selon notre prédisposition à croire... ou pas!

    Après avoir vécu 34 ans (bientot 35!) dans mon corps et ma tête de femme occidentale à la vie passablement ordinaire, il m'est arrivé de me poser ces questions-là et, bien que j'aie tenté vainement de repousser ce qui n'est pas crédible (parce qu'invisible, honnêtement), j'y reviens toujours à un moment ou un autre. J'ai donc décidé, finalement, de "plonger" dedans! Certaines circonstances récentes, bouleversantes (je n'échappe pas à la règle) m'ont amenée, à nouveau, à m'aventurer sur ce terrain sensible qu'est l'Invisible, l'Incompréhensible, fait de hasards curieux, de sensations déroutantes et de messages provenant de ce que nous appelons l'inconscient, bien décidé à nous faire pendre conscience, justement, de ce que nous nous appliquons à enfouir profondément en nous. "Réveille-toi!" a semblé me dire cette chose étrangère et, à la fois, si familière que j'ai eu envie de l'écouter!

    Ca fait un an et demi. Lors de ma vie terrestre (c'est à dire sans rien de spirituel, rien du tout!) j'ai eu à gérer un gros souci d'ordre familial. Je me suis retrouvée confrontée à un chamboulement total de mes habitudes, obligée de bouger, de changer de vie. Un jour ou l'autre nous nous trouvons tous dans cette situation. Pour ma part, ç'a été un tel bouleversement que j'ai eu envie (besoin?) de l'extérioriser, d'une façon ou d'une autre. Le meilleur moyen, souvent, est de partager son expérience, dans le but de s'enrichir de celles des autres. Ca permet aussi un regard objectif, un certain recul qui nous place en tant que spectateur de notre propre vie, et qui autorise l'analyse. Ensuite, si on y "travaille" comme il faut, on peut sublimer nos difficultés, nos peines, tout ce qui nous mine et nous empêche d'avancer, pour en faire une force. Ca, c'est l'étape suprême, la dure métamorphose de la chenille en papillon!

    Seule, je pense que je n'y serais jamais arrivée.

    Mais alors, ai-je trouvé cette force en Dieu? Une secte m'a-t-elle récupérée et fait mine de me soutenir dans cette dure épreuve? Non!

    Aujourd'hui, je n'ai pas encore toutes les réponses, mais le soutien dont j'avais besoin s'est présenté.

    D'un point de vue matériel, j'ai pu compter sur mes proches, qui m'ont hébergée, avec mon fils (de 3 ans à l'époque) jusqu'à ce que je retrouve travail et logement, les deux mamelles d'une vie ordinaire (le minimum requis!). D'un point de vue spirituel (chose qui me faisait affreusement défaut jusqu'alors), j'ai également été gâtée! Heureusement.Au-delà du réconfort que peuvent apporter des parents ou des amis, on cherche toujours quelque chose à quoi s'accrocher. quelque chose de plus fort, qui supporterait notre chagrin et saurait calmer notre détresse. Comme une âme-soeur. Celle dont on rêve depuis qu'on est enfant, et qui peut prendre la forme, dans nos fantasmes, d'un ami imaginaire ou d'un frère protecteur. Cette personne nous aimerait de façon inconditionnelle et nous guiderait dans les méandres de nos vies compliquées. Elle trouverait toujours la manière de nous apaiser, de nous rassurer. Mieux qu'une mère, une Mère ou, du moins, son symbole (ceux qui pensent à la Marraine-bonne-fée de Cendrillon lèvent la main...!).

    Bien que ce soit la plus belle partie de l'histoire, par sa magie et par la charge émotionnelle qu'elle implique, c'est malheureusement, aussi, le chapitre le plus difficile à exposer. Le plus difficile parce qu'il en révèle trop sur mon "moi profond", et que, comme si on se mettait à nu dans ces cas-là, une certaine pudeur nous retient. Parler de partage, de solidarité inter-humains ou d'amour universel, ça n'a jamais été mon truc. Encore moins de religion et de spiritualité en général! Parce que, me semble-t-il, c'est trop flou, non-palpable, brumeux et donc évanescent. On arrive, déjà non sans mal, à raconter nos peines et à parler de ce qui nous touche, mais il est terriblement compliqué de soumettre aux regards extérieurs notre intimité spirituelle. Plus on se veut "terre à terre", plus l'épreuve s'avère insurmontable!

    Elle l'est d'autant plus que les mots manquent pour décrire cet Impalpable, qui ne réside, essentiellement, que dans des sensations, des émotions. Pourtant, il faut bien reconnaitre, du moins je dois reconnaitre aujourd'hui, que l'on peut être ébranlé par nos émotions. Ebranlé au point de changer, et de sentir ce changement au plus profond de nous, comme si l'on abritait, tout à coup, au coeur de notre être, une sphère dense irradiant de la chaleur et du réconfort. Elle s'installe un beau jour, et l'on se demande comment et pourquoi. Comment est-elle arrivée là et pourquoi maintenant?

    Ce que je raconterai, à partir de maintenant et ici, a lieu depuis un an et demi. Je parlerai, peut-être maladroitement mais sincèrement, de cette spiritualité nouvelle qui m'a investie. Je citerai une personne, bien vivante, dont le récit, commercialisé, fait écho à ce que j'ai ressenti alors, et que je ressens encore aujourd'hui.

    Au fur et à mesure que je décris ce qui a changé en moi, je découvre d'autres témoignages identiques et je devine qu'ils seront encore nombreux à l'avenir, ce qui me réconforte, et me conforte dans la voie que j'emprunte à présent.

    .../...

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