• Une place dans ma vie

    Or, c’est bien grâce à ces « fight », grâce à cette « coïncidence » bienvenue, que tout s’est mis en branle, ce soir-là (ou ce matin-là) et que j’ai trouvé la force de m’en sortir!

    Après cet épisode, j’ai ressenti le besoin de coucher sur le papier des tranches de vie concernant Michael, comme un résumé de son passage sur Terre, en insistant sur son côté humain. En un soir, j’ai écrit un texte d’une dizaine de pages, en y insérant des dialogues imaginés. Je ne dirais pas que j’étais sous l’emprise du phénomène d’écriture automatique, plutôt que je me suis sentie investie d'une inspiration fulgurante!

    J’avais besoin d’aide et il me l’avait fournie, d’une manière ou d’une autre. Je me suis engouffrée dans la brèche.

    Ecrire ce texte, tout comme me plonger à nouveau dans sa musique, me permettait de le faire vivre encore, de ne pas perdre le « lien ». Pour chacun de ses fans, il vivra éternellement à travers son art, c’est un fait. Mais ce n’est pas seulement un plaisir égoïste que de se lover dans ce qu’il nous laisse en tant qu’artiste, c’est aussi voir les choses habituelles sous un éclairage différent. Pour ma part, c’était le découvrir, lui, sous un nouveau jour et tout prenait, du coup, une teinte plus claire.

    Tandis que j’entretenais ce lien immortel, je mettais en route un projet: recommencer une vie nouvelle.

    Quelques jours plus tard, je me « ré »-installais chez mes parents, avec mon fils, pleine d’appréhension et d’espoir mêlés.


    Mon fils ne connaissait pas Michael avant que ce dernier ne fasse à nouveau partie de nos vies. De la mienne, surtout, à plein temps! Comme un enfant en bas-âge agit souvent par mimétisme, il partageait volontiers des moments avec moi, devant l’écran, lorsque je visionnais des vidéos sur Michael. Il a adoré, bien sûr! C’était super de partager cette redécouverte avec lui! Son engouement était fort alors que, honnêtement, je ne l’ai pas entraîné. Je lui laissais le loisir de s’y intéresser, ou pas. Si je choisissais de regarder un concert, il restait rivé aux images, de bout en bout, sans éprouver de lassitude, et j’admets que ça me remplissait de joie! Jusqu’au jour où, comme s’il confirmait mon sentiment, ce petit bout de trois ans me dit:  « C’est mon copain, Michael! » J’ai cru fondre! « Bien sûr », lui ai-je répondu. Un peu plus tard, j’ai customisé un de ses T-shirt en y inscrivant cette petite phrase délicieuse!

    Tout ceci était un jardin secret que j’avais bien du mal à extérioriser, de peur de le fragiliser, d’abord, et parce que je me rendais bien compte que c’était dur à croire, même pour moi! Du coup, je n’en parlais pas, mais je le retranscrivais. Cependant, à la différence de Léa, je n’ai pas tenu de journal quotidien où jeter fraîchement les événements. Je laissais mes sentiments couler sur le papier, juste pour garder une trace… mais comme elle, c’était des odes au Merveilleux!


    Je vivais vraiment ça comme une relation amoureuse. C’en est une, mais pas comme une terrestre, pas une « à deux », parce que Michael appartient à de trop nombreux cœurs!

    En dehors des signes (je vais y revenir plus explicitement!), je fantasmais beaucoup, laissant mon imagination (que j'ai fertile, je le reconnais!) vagabonder, notamment à Neverland, que je n'ai, hélas, jamais visité... et me suis demandée, naturellement, si Tout n’était pas pur fantasme, justement! Avais-je tellement de mal à me faire à sa disparition que j’imaginais un lien inexistant? Parce que lorsque je parle de lien, je le conçois à double-sens, soyons clairs!


    Lorsque Léa évoque les chansons de Michael qui « habitent » sa tête aux moments opportuns, c’est aussi ce que j’ai expérimenté au début comme, plus tard après ces événements, ces chansons sur les Anges alors que j’étais en plein « dedans ».

    L’une de ces chansons m’a particulièrement marquée, parce qu’elle ne fait pas partie de mes préférées… je ne l’avais même pas dans mon mp3...

    Je voyais toujours mon ex-conjoint, pour la garde de notre fils, et il revenait sans cesse à la charge, essayant de me ramener auprès de lui. C’était très éprouvant et, comme il était encore dans ses états « difficiles », je le repoussais gentiment, mais ça ne suffisait pas. J’en passais des nuits blanches, à l’idée de le revoir et de subir encore ses assauts interminables! Alors, un matin, je me suis éveillée avec la chanson « Girlfriend », de l’album « Thriller », en tête. Je n’y ai pas fait attention tout de suite, c’était sympa, mais elle s’incrustait au point que j’ai fini par me demander « pourquoi cette chanson? », alors je suis allée consulter la traduction exacte des paroles sur internet, et j’ai compris.

    Je devais signifier à mon ex-conjoint qu'il ne devait pas espérer, pas attendre que je lui donne une seconde chance, sans tourner autour du pot, sans chercher à le préserver, et alors je serais vraiment libre! Ca peut paraître évident pour la plupart d'entre vous qui avez, peut-être, connu une séparation. Cependant c'est tout un art que de se séparer sans pour autant provoquer une "guéguerre", ce que je voulais à tout prix éviter... pour mon fils, bien sûr.


    La nuit, je ressassais beaucoup d’événements, mais je finissais par m'endormir... Et, endormie, je rêvais…

    Les plus beaux songes que je n’aurais jamais… rêvé d’avoir! Il ne s’agit pas de « visites » de Michael, décidé à me révéler les Vérités suprêmes, pas de lui tout le temps et explicitement. Je n’ai rêvé que peu de fois de lui, je veux dire en le voyant clairement. Ce ne sont pas ces rêves-là qui m’ont marquée le plus, parce qu’ils me semblent être l’expression de mon amour pour lui, et son souvenir que je veux préserver.../...

     

    Blog de Léa: Magicmichael's blog


  • Commentaires

    1
    l
    Lundi 31 Janvier 2011 à 14:00
    Tu parles de l'état amoureux dans lequel , le lien avec Michaël , te plonge ! Oui; c'est bien cet état là qui a envahi les gens ! Cet amour ne dois pas faire peur ... c'est de l'Amour...nous le tricotons au quotidien...tous, avec ce que nous sommes ! Nous y ajoutons nos fantasmes personnels ...oui, l'Amour est bien le lieu qui nous permets de fantasmer ! Je n'en connais pas d'autres ! Après, à chacun de ne pas prendre ses rêves pour la réalité ...Les rêves, même les plus beaux, restent des rêves ...au mieux nous y trouvons des signes , des clefs, a tester, a vérifier dans la vie ! Je vois cela comme deux vies parallèles , nous permettant de s'essayer, la vie nous donne des codes pour nos rêves , et les rêves nous donnent des codes pour notre vie !
    A nous de saisir la règle du jeu ...et puis, s'amuser !..
    2
    Nidith Profil de Nidith
    Mardi 1er Février 2011 à 09:40
    "La vie nous montre la mort dans le sommeil; la vie nous montre d'autres vies dans les rêves" C'est, à quelques mots près (je n'ai pas la citation sous les yeux!), une phrase issue de la tradition juive. Cela pourrait être issu de nombreuses autres traditions, d'ailleurs, car elles se rejoignent sous des métaphores différentes! Des "clés", c'est exact, Léa! Voilà ce que nous trouvons au plus profond de nous, à la faveur du sommeil, alors que nous sommes déconnectés du réel (de la réalité que nous connaissons). Certains songes nous en enseignent beaucoup sur notre histoire, pas seulement personnelle, mais sur celle du vivant, et c'est captivant! Le tout, vous le dites, c'est de décoder leurs messages, qui ne s'expriment pas avec les codes de notre réalité, ce qui nous entraîne parfois dans de véritables jeu de pistes! Le fantasme est différent, parce qu'il répond à une soif de "rêve éveillé", que l'on contrôle parfaitement dans notre réalité, cette fois! L'amour "tricoté" au quotidien, j'aime bien l'image, Léa! Non, il ne faut pas craindre cet "état amoureux", il faut apprendre à le diffuser autour de soi. Je n'avais pas "la clé" pour le faire, jusqu'à ce que vous me la donniez, Léa! Mais je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre, heureusement! Merci de votre visite, qui me va droit au coeur!
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