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    Il y a plus de dix ans , je découvrais ce festival à Belfort, ville grisouillette, mais belle ville fleurie et... "Eurockéannisée"!

    Non, c'est vrai, il faut reconnaître qu'il pleut souvent, avec parfois de magnifiques orages de fin de journée l'été. Et l'été, justement, il y a aussi les eurocks. Sur les photos il fait beau mais en vérité, j'ai assisté à la majorité des concerts sous la pluie! Cela-dit, sans déconner, c'est tellement un chouette festival qu'on s'en fout d'être trempé.

    En 1996, J'ai réussi à traîner mon père là-bas (lui qui est plutôt casanier, à présent!) avec l'aide de ma soeur et de ma mère, puisqu'elles, (et oui, vive les filles!!) sont plus aventurières. On s'est fait notre petite virée-famille pour 2 jours de musique (il y avait Skunk Anansie, Bowie entre autres) affublés de sacs poubelles en guise de protection anti-pluie. Le lendemain, on s'est rués dans un bazar et fait l'aquisition de magnifiques ponchos plastifiés orange vifs (faut dire qu'on a pas trop le choix des couleurs!) et on était parés pour l'aventure...

     

    La faune présente sur ce festival est un mélange de tous les genres, genres rock bien sûr (les métalleux, les punks, les grunges...) mais aussi techno puisqu'il y a de la place pour les dj là-bas ( sont passés les anciens prodigy, les langoureux Gus gus <3..).

    Et au milieu de ces looks tantôt voyants et chamarés, sombres et métalisés, quelques brebis égarées...  

    comme des papas avec leurs grands ados émerveillés! ----> je vous ferais remarquer que ça rime (hé! hé!!)

    Le site est un atout du festival en plus de la programmation variée. J'ai de supers souvenirs avec les Négresses Vertes, peu de temps avant la disparition du chanteur Elno. Les Silverchairs étaient méconnus lorsqu'ils sont passés et ils ont fait un carton (aujourd'hui leur fougue est passablement fânée), les Pearl Jam ont fait leur apparition au début de leur succès en France (une voix comme celle d'Eddie Vedder ne passe pas inaperçue). Métallica ont montré combien ils sont maîtres de la scène, et pour les dix ans, on a eu Simple Mind pour clôturer la soirée, sympa! Bref, les eurocks c'est un autre monde où la musique est maîtresse trois jours de suite dans une atmosphère EnOrme!

    Il faut y aller au moins une fois!

    *Un petit live que j'ai drôlement aimé (pas pu trouver un extrait aux eurocks mais même show):

    Ramstein

     

    credit photo: www.joyandet.fr

    credit photo: www.paperblog.fr

    credit photo: www.territoire-belfort.gouv.fr

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  • Ben alors, où étiez vous Messieurs de Billy Talent??? Je ne vous connaissais point!!! Par hasard, je me balade sur you tube (encore!) et qui-que je vois, et qui-que j'entends? Mais c'est du ROCK, ça déménage, c'est boooon! Voilà un groupe du Canada (beaucoup de talents à découvrir là-bas, apparemment) qui a des airs de Green day, mêlant de puissants riffs à de belles mélodies (seuls les rockeurs savent faire ça!).

    Listen!


    Sur youtube:

    lien

    lien

    En live :

     

    http://www.youtube.com/watch?v=SKQu-VUc0ro


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    Je suis obligée d'afficher Klimt même s'il est hyper connu car sa réputation ne lui ôte pas son immense talent. J'adore les petits rajouts colorés qui le caractérisent, et les courbes arrondies propres à l'époque 1900, pour le plaisir des yeux...

     

     

     

     

     

     

     


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  • La nuit seule je rêve

    Auprès du corps d'un arbre

    Que je goûte la tendre sève

    Q'au loin le soleil charme

    Assise à tes côtés

    Ma robe est répandue

    Dans la chaleur d'été

    Comme un serpent qui mue

    Comme je veux te toucher

    J'étends vers toi ma main ouverte

    Et doucement comme pour pleurer

    Ton doux visage vient s'y mettre

     Mes doigts se ferment sur un fantôme

    Que j'espère retenir demain

    Je m'éveille dans un arôme

    Il ne me reste que ton parfum...


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  • S'il n'y avait pas eu l'école pour me faire découvrir les classiques... J'ai toujours aimé lire, mais plutôt des romans modernes, avec une intrigue de préférence. Et je pensais que les vieux bouquins ne retiendraient pas mon attention parce qu'incompréhensibles dans leur français d'antan. Et bien j'avais tort. Et j'ai appris à apprécier la langue de Molière, mais la lecture qui m'a vraiment accrochée est celle de Lorenzaccio,de Musset. La période Romantique, en fait, me convenait à l'époque puisqu'une adolescente j'étais, et un peu en souffrance comme beaucoup d'ados, hélas. C'est comme cela qu'on se retrouve à écrire des poèmes tous plus douloureux les uns que les autres (questions existentielles, chagrins d'amour...) bref, pour ma part, je me suis réfugiée dans l'art de l'écriture et de "l'écoute musicale" jusqu'à arriver à saturation, puis je suis passée à plus d'optimisme! Il n'en reste pas moins que ce livre est encore en bonne place dans ma bibliothèque. Le thème? En italie, à Florence, après le règne des Médicis, Charles Quint, "pro-pape" a introduit en tant que Duc de Florence son fils Alexandre, débauché et immoral. Lorenzo de Médicis s'introduit, lui, parmi ses amis fidèles tout en cultivant, en vérité, une haine grandissante pour le jeune homme. L'idée de son meurtre va alors l'obséder jusqu'au moment fatal où il lui tendra l'ultime guet-apens. Passionnant!

    Extraits:

    Lorenzo: "Tu ne veux voir en moi qu'un mépriseur d'Hommes! C'est me faire injure. Je sais parfaitement qu'il y en a de bons, mais à quoi servent-ils? Que font-ils? Comment agissent-ils? Qu'importe que la conscience soit vivante si le bras est mort!"

    "Ah! Vous avez vécu tout seul Philippe. Pareil à un fanal éclatant vous êtes resté immobile au bord de l'océan des Hommes, et vous avez regardé dans les eaux la réflexion de votre solitude, vous trouviez l'océan magnifique sous le dais splendide des cieux. Vous ne comptiez pas chaque flot, vous ne jetiez pas la sonde, vous étiez plein de confiance dans l'ouvrage de Dieu. Mais moi, pendant ce temps-là, j'ai plongé, je me suis enfoncé dans cette mer houleuse de la vie, j'en ai parcouru toutes les profondeurs, couvert de ma cloche de verre. Tandis que vous admiriez la surface, j'ai vu les débris des naufrages, les ossements et les léviathans."

    Résumé:

    "Croyant d'abord que la fin sublime qu'il visait justifiait les moyens indignes auxquels il devait recourir, Lorenzo découvre que si l'individu peut essayer, pour lui-même, d'incarner un idéal, il ne pourrait seul, changer l'histoire du monde!"


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