• Fight!

    Lorsque Mrs Jones écrit un article sur lui, on croirait voir les étoiles qui brillent dans ces yeux! On sent surtout qu’elle parle avec son cœur, et le terme « amour » revient souvent dans ses propos.

    Alors, cet homme, que chacun aime ou déteste sans le connaître, semble avoir un ascendant naturel sur ceux qui l’ont approché. Rien à voir avec sa célébrité, mais plutôt avec ce qu’il dégage, son charisme. Je serais tentée de dire que, parmi ses détracteurs, ceux qui ont été à sa « rencontre » n’ont pas pu ne pas ressentir cette « aura » agréable et électrisante! Oui, je pense que ceux-là n’ont pas voulu écouter leur cœur à ce moment-là, comme s’ils avaient peur de se faire ensorceler par le « pouvoir Jackson »! Du reste, on a vraiment assisté à une chasse aux sorcières lors de ce procès abracadabrantesque!

    En effet, on ne veut pas se laisser séduire par celui qu’on doit dépeindre objectivement, soit, mais ici, c’est exactement l’inverse qui s’est produit: pour pouvoir livrer un portrait négatif, il fallait mettre ses émotions positives de côté!

    J’ai le sentiment que, de son vivant déjà, Michael transmettait son « message » d’une façon ou d’une autre. Même s’il l’a diffusé à travers ses chansons et touché nombres de gens par ses talents artistiques, il a su atteindre le public aussi autrement. Aphrodite Jones fait partie de ceux qui ont entendu le message « silencieux » de Michael. Je crois que j’en fais partie aussi aujourd’hui, et sans doute Léa peut-elle l’admettre également concernant sa propre expérience.

    C’est là ce que je veux signifier lorsque je dis « ressentir » Michael, l’homme.


    Avec Léa, nous n’avions, a priori, aucun point commun. Pourtant, je me retrouvais dans le sujet de son livre (que je n’avais pas encore lu) et j’ai eu envie d’en savoir plus sur elle, avant même de me plonger dans son récit. Je lui ai donc écrit une lettre, via son éditeur, où je lui expliquais mes impressions, et les raisons de celles-ci.

    J’explique comment, par un hasard bien curieux, je me suis retrouvée à « éprouver » Michael et à prendre conscience d’un nouvel éveil en moi, qu’elle a nommé, avant que je ne réussisse moi-même à le faire, l’éveil du cœur.

    J’espérais qu’elle me renverrait le reflet de ce que je ressentais, pour que je comprenne mieux.


    J’avais besoin d’aide, lorsque l’Eveil s’est produit. Je traversais une période très sombre de ma vie, où je me sentais terriblement seule. Cette sensation s’est accentuée à l’annonce de la disparition de Michael, qui « clôturait » de façon bien terne une année 2009 déjà cauchemaresque. Or, peu de temps après cette mauvaise nouvelle, voilà que je reçois un signe!



    Imaginez votre maison, par une nuit d’été. Il est autour de trois heures du matin. Même ici, en Provence, les cigales ne sont pas encore réveillées à cette heure, et il fait nuit noire. Le silence règne, tout juste troublé par les légers ronflements d’une famille endormie. Pour ma part, je rentrais juste d’une escapade à la mer, avec mon conjoint, son fils et celui qui est à la fois sien et mien (joie d’une famille recomposée!). J’avais conduit pendant près de trois heures, parce que je m’étais trompée dans l’itinéraire, et j’étais exténuée. Mon conjoint était ivre, blessé et fou de rage.

    La fin de la soirée avait mal tourné et il s’était « empoigné » avec son ami de l’époque, qui était reparti de son côté. Il m’en voulait à mort! Son état d’ébriété mêlé à la fatigue et à une jalousie latente vis-à-vis de ce collègue, un brin charmeur (je n’ai pas dit charmant, mais peu importe!) avaient fait monter la sauce, et pendant tout le trajet ça n’avait été qu’insultes et menaces à mon égard… je vous rassure, je l’ai connu sous de meilleures auspices! Pour être plus claire, il traversait depuis environ un an, une crise due à son accoutumance pour un produit agressif et très excitant. Nous étions entrés tous deux (je devrais dire tous les quatre) dans une étape où, soit il se soignait, soit tout ce que nous avions construit se brisait. Cette nuit-là serait le déclencheur, le poids qui ferait pencher la balance du côté « obscur ». Obscur, a priori.

    Lorsque nous sommes arrivés à la maison cette nuit-là, elle était plongée dans le silence et l’obscurité, mais ça n’a pas duré. Je ne rêvais que d’aller rejoindre mon lit, lui aurait pris le canapé comme il en avait l’habitude.

    Les enfants étaient réveillés mais ensommeillés, hébétés par les événements. Ils sont restés plantés là, dans l’entrée, le grand et le petit côte à côte, ne pipant mot tandis que leur père continuait à vociférer tel un fou furieux. Dans la voiture, il avait étoilé le pare-brise en le frappant avec les pieds, de l’intérieur. Heureusement, nous n’en étions pas venus aux mains, et pour éviter que ça ne se produise, j’avais opté pour la passivité. J’encaissais sa crise, en priant silencieusement pour qu’il cesse, et essayais tant bien que mal de rassurer les enfants: « allez vous coucher, ça va aller… », était à peu près tout ce que j’étais capable de leur dire.

    Soudain s’est élevée, dans la pièce, une rumeur, d’abord assourdie par les cris de mon conjoint. J’ai prêté l’oreille, et j’ai reconnu les bruitages provenant d’un jeu des enfants. Un jeu électronique qui imite les cris des ninjas en plein combat! Il n’était pas question de faire remarquer cette « coïncidence » burlesque à mon conjoint qui, somme toute, n’avait pas relevé. Même les enfants étaient trop bouleversés pour y faire attention. Alors que la situation, désespérée, aurait pu tourner au drame, voilà que ces onomatopées sonores enveloppaient tout d’une brume « cartoonesque », comique finalement! La comédie a duré plus d’une heure, avant que la fatigue ne l’emporte, et que mon conjoint n’abdique, s'isolant dans le canapé, ruminant sa rancœur et la douleur diffuse de son nez en sang (suite à la bagarre avec le copain, je le rappelle)! Les enfants ont fini par monter se coucher, et je me suis dirigée vers les bacs à jouets d’où, par intermittence, me provenaient encore des « fight! » et autres mots doux sortis du ventre des ninjas en plastiques.

    Et là, je l’ai trouvé! En ôtant quelques babioles entassées, le masque à l’effigie de Michael, un sourire tranquille sur ses traits dessinés, posé exactement sur le jeu!

    Là, vous vous dites « Et alors?!», parce qu’il en faudrait plus que ça pour convaincre les David Vincent et autres Fox Mulder en herbe… bien qu’eux sont prédisposés à croire à l’Extraordinaire, au demeurant! Vous remarquerez que je fais référence à des héros de la science fiction télévisuelle, et ce n’est pas anodin. Comme je l'ai dit, j’aime les histoires fantastiques, mais rien d’aussi fantastique ne m’était jamais arrivé, et je n’y croirais peut-être pas plus aujourd’hui si Léa n’avait pas écrit son livre!

    .../...

    Blog de Léa: Magicmichael's blog

    Crédit photo: quelqu'un sur internet (désolée, je ne sais plus!)


  • Commentaires

    1
    l
    Mercredi 26 Janvier 2011 à 17:09
    j'ai participé non pas à l'éveil ...mais à aider à en parler ..."oser"parler , sachant qu'on prend le risque de passer pour une "folle" ! Mais ne sommes nous pas, toutes folles de lui ...pour des raisons différentes , quelques fois !
    2
    Nidith Profil de Nidith
    Jeudi 27 Janvier 2011 à 09:54
    Ah, Léa! Vous posez-là une question délicate! Effectivement, à supposer que nous soyons "folles (et fous) de lui", selon l'expression consacrée, nous sommes en droit de nous demander si nous ne sommes pas aveuglé(e)s par cette folie! Heureusement, je crois que le simple fait de se poser la question nous préserve de virer "barges" définitivement! Si le doute semble parfois vouloir s'installer en nous, nous poussant à prendre du recul par rapport à toutes ces émotions, enivrantes parfois il est vrai, c'est que nous avons encore la tête sur les épaules! L'amour ne fait pas toujours perdre la raison, en tout cas pas celui-ci, qui élargit, au contraire, notre vision du monde, de nous... Même si l'amour reste, disons, une "douce" folie!
    Merci de votre fidélité, Léa!
    3
    l
    Jeudi 27 Janvier 2011 à 13:27
    oui, c'est pour cela que dansle synopsis sur la couverture, je dis avoir vécu deux mois de "folie douce" , je savais que ce thème de "folie" allait roder ! mais j'ajoute aussi que je "trouve idiot" d'être tous pareil !
    Je pense que nous sommes obligés (es) de côtoyer la folie et s'en faire une compagne sympa...je pense que Michaël à côtoyé la folie aussi...et a surement été génial grâce à elle !
    Je pense que le génie et la folie font bon ménage !
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