• "Poussin, tu penseras à ranger ta chambre, s'il te plaît?"

    Comme ceci s'adresse à mon petit garçon, je devrais plutôt m'identifier à la belle rouquine de ce film "les gazelles", que je viens d'aller voir un peu par hasard. J'aime bien le hasard, pour ça, pour les belles surprises! 

    Lorsque j'ai vu la bande-annonce, j'étais mitigée... ça allait être une comédie comme tant d'autres, avec des caricatures de nanas célib', bref... et pire encore à la radio passait une moche pub un peu style ado hystérique qui donnait pas du tout envie d'aller le voir, ce film!

    Et puis je me suis bien mise dedans, ou plutôt ça s'est fait assez naturellement, preuve que le film est compatible avec la réalité. D'ailleurs on rit mais on pleure (un peu) aussi, comme dans la vraie vie, mais surtout, les nénettes sont super attachantes. Les gars n'ont pas forcément le beau rôle (entre le grand skateur qui ne veut pas grandir et le "énorme bite" qui se prend pour un cador...), j'admets. Donc c'est plutôt un film de femmes pour les femmes, et le truc c'est que je pouvais m'identifier à chacune d'entre elles, finalement.

    Au départ, je suis Marie parce que c'est elle qui nous fait démarrer, avec son couple bien réglé et son prêt sur 30 ans qui lui fait péter un plomb. On comprend. On comprend aussi que son copain qui renifle sans arrêt sans discrétion, ça n'a rien de romantique et ça tape sur les nerfs à la longue...

    Pourtant le romantisme n'est pas franchement au rendez-vous dans ce film, du moins au 1er abord. D'abord Marie, paumée et timide, tombe sur une bande de fieffées allumeuses qui passent leurs WE à picoler et rouler des pelles... enfin c'est la 1ère impression, parce qu'après on découvre un peu mieux ces dames, leurs blessures, leurs faiblesses, car il n'y a pas que des WE dans la vie. C'est comme ça qu'on s'attendrit!

    Du coup, la belle rouquine, emballeuse d'un soir sans complexe, se retrouve hyper stressée et désarmée lorsqu'elle a un rendez-vous sérieux. La grande brune un peu froide est préoccupée par l'enfantement qu'elle craint de ne pas connaître, ou encore la jolie métisse culpabilise un peu d'être amoureuse d'un tout jeune homme... seule la petite dernière (actrice que j'aime beaucoup, Joséphine de Meaux) semble la plus libre de toute, délurée mais les pieds sur terre. 

    Et comment s'en sort Marie, l'héroïne?

    Et bien, il faut aller voir le film qui, accessoirement, donne envie de se lever de son siège pour danser car il y a une bande-son très sympa!

    Bravo mesdames! 

     

    Gazelles

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